L’internet au Bénin d’août 1997 à octobre 1998

Ce document (par KL) tient lieu de mise à jour de l’étude que nous avons réalisée en 1997 sur l’internet au BENIN “RADIOSCOPIE DE LA CONNEXION DU BENIN A L’INTERNET”. Les informations qui y figurent avaient été collectées entre août et octobre 1997.

Plan

Introduction

1 – Les organismes offrant des services internet
2 – Les internautes
3 – Les contenus
4 – Les projets, et autres activités internet
5 – Problèmes et essais de solution

Conclusion

Annexe

Introduction

Depuis août 1997, l’internet a connu une certaine évolution au Bénin grâce à la mise en œuvre progressive des projets internationaux et aux actions menées par les Béninois eux-mêmes. Le débit international est ainsi passé de 64 à 128 kilobits par seconde le 25 mars 1998, grâce à Leland Initiative. Que ce soit au niveau des organismes offrant des services internet, des internautes, des contenus, des applications, on note une nette évolution.

1. Les organismes offrant des services internet

1.1 Les Prestataires de services internet

L’un des objectifs du projet Leland est la promotion de la commercialisation de l’internet par les opérateurs privés. C’est dans ce cadre que, suite à l’appel d’offre lancé fin août 1997, huit prestataires de services internet ont été agréés pour offrir ces services au public. Ils bénéficient d’une liaison de 64 kilobits par seconde et offrent le service dial up. Les PSI agréés s’ajoutent à ceux qui existaient. Ainsi il y a actuellement au Bénin 13 PSI, couvrant des secteurs et des publics divers. Le tableau qui suit montre une classification de ces PSI.

PSI PUBLIC/SECTEUR OBSERVATIONS
1 OPT Tout public 1 – Pionnier

2 – Opérateur historique

2 Centre Syfed-Refer Universitaires Les étudiants doivent être en fin de cycle.
3 MPREPE Administration
4 Euraf Organismes utilisant le système de transmission radio DTS de Euraf Traite plutôt avec des organismes situés en dehors du Bénin
5 SECNI Tout public 1 – Pionnier
6 EIT (Ex KMK) Tout public 1 – Pionnier

2 – Agréé

7 Firstnet (Sogéquip) Tout public 1 – Agréé

2 – Opère déjà

8 Arts Bobo Tout public 1 – Agréé

2 – Opère déjà (site seul ouvert)

9 Sobiex Inform. Tout public 1 – Agréé

2 – Opère déjà

10 Nosocol Tout public 1 – Agréé

2 – N’opère pas encore

11 TEI Tout public 1 – Agréé

2 – N’opère pas encore

12 PPG Tout public 1 – Agréé

2 – N’opère pas encore

13 Group MYC Tout public 1 – Agréé

2 – N’opère pas encore

Tableau d’identification des PSI béninois (octobre 1998)

 Les PSI qualifiés de “pionnier”, offrent des services à toutes sortes de public et opèrent depuis les débuts de l’internet au Bénin. Les PSI ayant le qualificatif “agréé” sont ceux ayant reçu l’agrément de l’OPT.

1.1.3. Les coûts

Les coûts des services offerts devraient baisser avec le projet Leland. L’OPT devrait avoir sorti de nouveaux prix depuis la mise en place du nœud Leland. Ceci se fait toujours attendre. Néanmoins, les coûts commencent à connaître une révolution depuis l’entrée en lice des nouveaux PSI. Il est en effet possible aujourd’hui d’avoir une boite électronique non subventionnée à 7500 F CFA par mois (Firstnet – voir site dans la troisième partie) avec paiement des frais de communication locale (66 F par trois minutes), alors que l’OPT propose une boîte à 12000 F CFA par mois (51 F CFA par minute pour la communication), EIT 30000 F CFA (plus frais de communication locale) et la SECNI 25000 F CFA pour dix heures de connexion (ceux qui utilisent le logiciel Worldgroup Manager de la Secni payent moins cher). La Sobiex propose aussi des coûts compétitifs (autour de 10000 F CFA et des frais de communication locale). La concurrence qui s’instaure ainsi est néanmoins entravée par le défaut de publicité autour des services et coûts proposés.

1.2. Les cybercentres

 Les cybercentres se développent de plus en plus au Bénin, en particulier à Cotonou. En octobre 1997, en on distinguait à peine quatre ou cinq. Aujourd’hui, ils dépassent la quinzaine, dont un à Bohicon dans le département du Zou au centre du Bénin (cybercentre du Centre de Formation en Informatique du Bénin), un à Porto-Novo (mis en place par l’ONG Jeunesse Ambition), et un ou deux dans le département du Mono. A Cotonou, en dehors des trois autres que nous avons mentionné dans notre étude (Imedia Informatique, Ets. Alindé et fils, Entreprise Kyodai) on peut citer le cybercentre de la Fondation de l’Entrepreneurship, celui de l’entreprise MIPS, celui du Centre Béninois pour la Promotion des Affaires, Adé Informatique, TEI Cybercentre Internet etc.

* Le cas de Imedia Informatique

Imedia Informatique est en plein développement. Le responsable de l’entreprise avait développé des adresses personnelles à ses abonnés à partir de sa seule adresse. Mais depuis fin octobre, chacun des abonnés à une adresse personnelle, adresse attribuée depuis le serveur dont disposerait l’entreprise à l’extérieur du pays (beninweb.org). Ce fait n’a pas pour l’heure affecté les prix qui sont de 2000 F CFA par mois et de 300 F CFA par message envoy&eacute (celui qui n’est pas abonné paie 900 F CFA pour l’envoi et la réception ; il n’existe pas de limite de nombre de pages); le coût de l’abonnement mensuel couvre les réceptions (chaque abonné dispose d’une boîte personnelle). Mieux, des réductions de prix sont encore envisagées. Il est important de savoir que ce cybercentre est actuellement le moins cher (dans les autres cybercentres, le coût de la messagerie se situe autour de 950 F pour l’envoi et la réception d’une page de message (réception imprimée)), le plus techniquement compétent au Bénin, ce qui ne veut pas dire que des problèmes n’existent pas. Cinq machines en réseau (assemblage de 286, de 386, de 486 et de pentium) permettent des utilisations presque simultanées. Les messages sont envoyés vers une “queue” qu’héberge le pentium. Ils sont distribués deux à trois fois par jour. Le logiciel utilisé est Pégassus (sous Dos). Imedia est le seul cybercentre qui ait établi un système d’abonnement. Il compte aujourd’hui 75 abonnés dont un nombre important d’expatriés. Des réflexions sont menées en vue de l’extension des activités de l’entreprise à d’autres places de Cotonou.

2. Les internautes

En août 1997, il y avait au moins 1524 abonnés et 6000 internautes au Bénin (utilisateurs réguliers et occasionnels). Le centre Syfed en comptait 944, l’OPT 500, la SECNI 40, les autres prestataires environ 40.

En octobre 1998., le Centre Syfed en compte 1280 (ce chiffre est à relativiser, certains abonnés n’utilisant plus leur compte), l’OPT environ 1000 (en mars 98 il comptait 803 abonnés), Firstnet 17, Imedia informatique (cybercentre) 75. En se tenant à ces prestataires (nous n’avons pas les chiffres de la SECNI, de EIT, du Ministère du Plan, de la Sobiex et de la dizaine de cybercentres où les clients viennent quotidiennement utiliser l’internet) nous avons 2372 internautes. Or notre enquête de 1997 avait révélé qu’une adresse électronique était utilisée; en moyenne par quatre personnes. Ainsi on atteint un chiffre minimum de 9000 internautes au Bénin aujourd’hui.

3 – Les contenus

Entre Octobre 1997 et octobre 1998 les contenus ont connu des progrès notables quand bien même ils demeurent faibles, surtout si l’on considère l’ensemble des serveurs qui les hébergent.

Le serveur du ministère du Plan (http://planben.intnet.bj) qui souffrait d’un problème de mise à jour et de structuration criard, a été réorganisé (six rubriques : généralités, politique, économie, tourisme, société, actualités) sans qu’il y ait pour autant accroissement réel des informations. Les contenus du serveur de la SECNI (http://elodia.intnet.bj) ont connu un certain accroissement avec la mise en ligne des pages du chanteur béninois Nel Oliver, des pages culturelles Benin-on-line de l’entreprise Com’media et d’autres informations économiques ; le quotidien Le Citoyen est désormais en ligne et propose même la participation à des forums sur ses publications. Les contenus du serveur du Centre Syfed-Refer (http://www.bj.refer.org/benin_ct) ont été aussi accru avec la mise en ligne de la revue de presse hebdomadaire de la radio officielle béninoise, la mise en ligne du Journal Officiel, la mise en ligne de certains programmes francophones (Réseau Isys Phytosanitaires) et des pages de certaines ONG ; certaines informations ont été mises à jour bien que les problèmes de mise à jour demeurent, problèmes souvent dus aux fournisseurs de contenus. Enfin de nouveaux contenus sont apparus avec un nouveau serveur identifié (http://serveur.fsa.bj.refer.org/ pour la Faculté des Sciences Agronomiques, FSA) et les nouveaux mis en place (http://www.firstnet.bj pour Firstnet, http://www.sobiex.bj pour Sobiex Informatique, http://www.artsbobo.bj pour Les Arts Bobo). Sur le serveur de la FSA on trouve des informations sur les différentes formations données dans la faculté, les recherches menées par ses chercheurs, le “Plan Stratégique” élaboré pour développer l’institution ainsi que des liens à des sites partenaires. Sur les autres, on trouve des informations sur les services offerts (informatique et internet) par les ISP à qui ils appartiennent et certains de leurs partenaires (ATVS et NSI pour Sobiex). Les Arts Bobo propose également quelques informations sur le tourisme et l’histoire au Bénin. Le serveur de EIT (http://www.eit.bj) héberge, occurrence remarquable, les pages de la radio privée Golf FM que l’on peut écouter désormais sur l’internet http://www.eit.bj/golffm.htm. Le serveur de l’OPT(http://www.opt.bj) et celui de Euraf (http://dtsdata.intnet.bj) n’ont connu que de légers accroissements. Il est à mentionner que ces serveurs n’auraient pas pour vocation, pour l’heure tout au moins, d’héberger des pages/sites web.

A l’étranger, les béninois possèdent aussi des pages ou des sites web. Mentionnons en passant les pages et sites suivants:

http://www.afrosources.com site commercial en développement; propriété du PSI EIT; héberge quelques pages de l’entreprise béninoise de textiles SITEX et de l’Ecole de Hautes Technologies (structure de formation supérieure béninoise).

http://www.afrikinfo.com site commercial d’une “cyberentreprise” béninoise spécialisée dans les services immobiliers.

http://www.aei.ca/~amoussou Pages personnelles d’un béninois spécialiste en XML weblications (Extensible Markup Language)

http://www.chez.com/hospice Pages personnelles dénommées “Internet Bénin” comportant des informations assez intéressantes mais non mises à jour sur le Bénin (histoire, géographie, politique…)

– mentionnons enfin un site non commercial sur le Bénin et ses habitants (diapositives) mis en place par un français (http://perso.wanadoo.fr/daniel.georget/#Aide)

4 – Les projets, et autres activités internet

4.1 Les projets

les projets internationaux qui étaient mis en œuvre continuent de l’être même si ce n’est avec la célérité voulue.

4.1.1.Leland Initiative

 L’avancée significative que ce projet a connue est la mise en place du nœud Leland à un débit de 128 kilobits par seconde ce qui a doublé la liaison dont le Bénin disposait. Il serait souhaitable que ce débit augmente très rapidement comme cela avait été prévu. La commercialisation de l’internet par les privés a aussi, par ce biais, connu un léger développement (agrément de nouveaux PSI). Un dialogue régional virtuel (forum) entre le Bénin, la Cote d’Ivoire, le Mali et la Guinée a aussi débuté, comme application de l’internet pour le développement. Pour l’heure le thème de ce dialogue est “Dialogue régional sur les politiques de décentralisation”. D’autres thèmes comme “le rôle du gouvernement central dans la décentralisation”, “le rôle des collectivités locales dans la décentralisation”, “la mobilisation des ressources au niveau d’une commune” seront développés. Des ONG et des institutions étatiques participent à ce forum. Leland Initiative travaille aussi pour la création du chapitre béninois de l’Internet Society.

4.1.2.Le Réseau de Communication pour le Développement Humain et Durable (RCDHD)

Les activités du RCDHD ont surtout évolué sur le volet “formation-sensibilisation”. Ainsi les groupes homogènes G1 (Education-Recherche), G2 (Administration centrale, Présidence…), G3 (Environnement-Développement rural) ont été formés et sensibilisés aux nouvelles technologies. Le RCDHD a aussi organisé une journée nationale d’information sur le Bug de l’an 2000 le 10 septembre dernier, une première au Bénin. Le projet travaille à la mise en place d’un Télécentre Communautaire Polyvalent à Malanville (Nord-Bénin) en collaboration avec l’UNESCO, l’OPT etc… Il travaille aussi pour la création d’un chapitre béninois de l’Internet Society.

4.1.3.Divers

4.1.3.1. ANAIS

 ANAIS (http://www.anais.org) est le Réseau Consultatif sur les Stratégies d’Information en Afrique (Advisory Network for african Information Strategies). C’est un réseau international dont l’objectif fondamental est la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Afrique. Ce réseau qui fonctionne comme une ONG vient d’avoir une antenne au Bénin. Un document de référence sur les nouvelles technologies au Bénin a été rédigé et un programme de formation des ONG, de promotion, (conférences, ateliers etc.), de création de contenus, de mise à disposition d’informations sur les nouvelles technologies au Bénin, en Afrique et dans le monde, etc., est en cours d’exécution.

4.1.3.2. L’insertion des nouvelles technologies au CREDESA

Le Centre Régional pour le Développement et la Santé (CREDESA) situé à Ouidah (département de l’Atlantique) est intégré dans un projet d’utilisation des technologies de l’information pour promouvoir ses activités dans le cadre du projet Acacia. Pour plus d’informations voir http://www.idrc.ca/acacia/outputs/op-cred.htm.

4.1.3.3. Les projets Forst et RESAFAD

FORST est le projet de Formation à distance en Santé du Travail en Afrique francophone. C’est un projet orienté vers les médecins de l’Afrique francophone. Le projet Forst est une université virtuelle (accompagnée de sections pratiques “réelles”) qui est à sa phase pilote. Le Bénin en assure la coordination régionale.

Le RESAFAD est le Réseau Africain de Formation à Distance. C’est un projet francophone à travers lequel différents projets de formation par les Nouvelles Technologies de l’Information auront lieu. Deux de ses programmes majeurs sont la formation des directeurs d’écoles et la formation de concepteurs multimédias au Complexe Polytechnique Universitaire (CPU) à l’Université.

4.1.3.4. Le SISEI

Le SISEI est le Système d’Information et de Suivi de l’Environnement sur l’Internet. C’est un projet de l’Agence Béninoise de l’Environnement (ABE) assisté par l’UNITAR. Le SISEI sera une grande base de données sur l’environnement qui sera mise en ligne sur l’internet. Un serveur sera installé à l’ABE. Il devrait être opérationnel en février 1999.

4.2.Autres activités internet

Quelques activités ont lieu dans le cadre de différents programmes. Les médias parlent un peu plus qu’avant de l’internet. Ainsi la radio privée Golf FM produit une émission hebdomadaire sur l’informatique dans le cadre de laquelle des discussions sur l’internet ont plusieurs fois eu lieu. De même, le quotidien “Les Echos du Jour” a depuis trois semaines commencé la publication d’un dossier hebdomadaire ayant pour sujet l’internet.

5. Problèmes et essais de solution

 Les problèmes qui se posent au développement des nouvelles technologies au Bénin demeurent les mêmes, à savoir : la faiblesse de la culture informatique, la méconnaissance de l’internet (outil et enjeux), la faiblesse du réseau téléphonique, le coût du matériel informatique et de l’internet par ricochet. Il faut aussi ajouter que le peu de publicité fait sur l’offre de services internet par les entreprises concourent a maintenir des tarifs élevés.

Les solutions que nous avions proposées demeurent toujours valables : prise de conscience de l’Etat quant aux potentiels des nouvelles technologies et de l’internet en particulier, la sensibilisation sur les avantages (et les limites) de l’internet, l’amélioration des infrastructures de télécommunications (des projets d’extension du réseau téléphonique largement saturé sont en cours), l’intégration de l’informatique dans la formation scolaire et universitaire publique (au niveau des privés des efforts se font dans ce sens), le réexamen du monopole de l’OPT sur les télécommunications, etc.

Conclusion

Il est indéniable que l’internet évolue au Bénin. Les applications de l’outil se multiplient et se diversifient grâce aux efforts tant internationaux que nationaux. La connexion de la radio privée Golf FM, la mise en place d’une liste de discussion sur la santé (par le Centre Syfed-Refer), la publication de ENTREPRENET, (une revue électronique gratuite dédiée aux entrepreneurs) par la Fondation de l’Entrepreneurship du Bénin, en sont autant de preuves. Signalons qu’il existe depuis février 1998 une liste de discussion des internautes béninois hébergée au Canada (Liste BENIN, compte fin octobre 1998 77 abonnés; renseignements : ydis@ecn.ulaval.ca).

Cependant l’internet demeure un outil utilisé par une très faible tranche de la population (moins 0.2%). Son utilisation est encore concentrée à Cotonou, capitale économique du pays, quand bien même le réseau est utilisé dans tous les départements du pays. Une estimation rapide permet d’affirmer que Cotonou abrite plus de 95% des internautes béninois. Il n’existe pas encore un Point de Présence dans les autres villes. Les problèmes qui se posent à son essor demeurent les mêmes.

Mentionnons une fois de plus que l’internet à lui seul n’assurera pas le développement du Bénin. Il ne pourra se substituer à la bonne gestion des ressources publiques, à l’élaboration et l’application de stratégies économiques pertinentes, à l’émergence d’une pensée de développement. Cependant, les nouvelles technologies regorgent de potentialités inédites, stratégiques et il est vital au Bénin de se les approprier et de les développer.

ANNEXE : Chronologie de l’évolution de l’internet au Bénin

(du Début jusqu’en octobre 1998)

ANNEE

MOIS

EVENEMENTS

1994

– Septembre

– Mise en place du serveur BOSS (e-mail par UUCP) – Société SECNI

1995

– Novembre

– Décembre

– Mise en place serveur internet de l’OPT

– – Exploitation du serveur de l’OPT dans le cadre du sixième sommet de la francophonie

1996

– Janvier

– Février

– Mai

– Décembre

– Mise en service du serveur du Centre Syfed-Refer

– Mise en service du serveur de l’OPT

– Mise en service du serveur de SECNI

– Mise en service du serveur du Ministère du Plan (MPREPE)

1997

– Janvier

– Juin

– Août

– Octobre

– Signature du protocole d’accord sur Leland Initiative par le Bénin

– Création des cybercentres (Commercialisation des services internet par les Ets. Alindé et Fils ; commercialisation des services internet par Imedia Informatique)

nbsp;

– Séminaire sous-régional UNEVOC sur l’utilisation de l’internet dans – l’enseignement technique à Cotonou

– Avant-projet de décret sur l’ouverture du secteur internet et de la radiotéléphonie cellulaire.

– Signature du protocole d’accord relatif au SDNP par le Bénin.

– Lancement d’un appel d’offres par l’OPT pour l’agrément de six PSI (Leland Initiative )

– Séminaire Afrinet à l’OPT (Cotonou) sur l’utilisation et la gestion de l’internet (SDNP)

1998

– Février

– Mars

– Juin

– Août

– Septembre

  • Création de la liste de discussion des internautes béninois “LISTE BENIN”.

– Mise en place du nœud Leland via MCI à 128 kilobits par seconde (Projet Leland).

– Inauguration de la nouvelle liaison – Officialisation de l’agrément de 8 PSI (Projet Leland).

– Mise en place du serveur Firstnet (nouveau PSI)

– La radio privée Golf FM accessible via le web.

– Mise en place des serveurs des PSI Sobiex Informatique et Les Arts Bobo.

– Organisation par le PNUD et le Bénin de la journée de réflexion sur le Bug de l’an 2000 ( Projet RCDHD-SDNP).

Leave a reply:

Your email address will not be published.

Solve : *
15 − 15 =


Site Footer